| 1. Cet album, considéré officiellement comme le premier, a fait le succès du chanteur, qui réclame concrètement nourriture et santé pour le peuple. Il se fait porte parole de ceux qu’on appelle les « bramagos », ces gosses délaissés des ghettos d’Abidjan. Il dénonce sans détour les injustices et les oppressions. Chantant en malinké, en français et en anglais, le chanteur modernise le reggae, y apportant des basses lourdes et des cuivres. Tiken Jah s’est entouré de très bons musiciens : Spank ! à la guitare, Abou Marco et Olo Païne à la basse, Soro Mamadou à la batterie, Habib 1er, Florent Cornillet et Michel Pinneiro pour les cuivres, Yaya de Farafine aux percussions, et les chœurs de Sophie Farane et Lidy Oliza. montre immédiatement ses talents d’auteur, compositeur, interprète et laisse les arrangements à Zakaria Manboue. Sorti en 1996 en Afrique et vendu à plus de 400 000 exemplaires, le disque n’est connu du public français qu’à partir de sa réédition en 1999 |