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2024 0-9 z y x w v u t s r q p o n m l k j i h g f e d c b a

Nicolas Repac - Rhapsodies '2020

24bit
Rhapsodies
ArtistNicolas Repac Related artists
Album name Rhapsodies
Country
Date 2020
Genre
Play time 00:13:13
Format / Bitrate 24 BIT Stereo 1420 Kbps / 44.1 kHz
Media CD
Size 79; 153 MB
PriceDownload $1.95
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Tracks list

Né le 11 décembre 1964 à Albi, Nicolas Repac aime faire remonter ses
premiers émois musicaux à la jubilation qui s’emparait de lui aux
accents du Te Deum de Charpentier lorsque sa mère pour avoir la paix
l’installait, gamin, devant la mire de la télévision…
Élevé dans un milieu modeste et populaire où l’on n’a
guère de temps à consacrer à la musique, le petit Nicolas ne va
pourtant dès lors jamais voir sa passion diminuer. Se nourrissant de tout ce
qui lui passe par les oreilles — des artistes de variété à la
mode écoutés par ses trois sœurs aux quelques disques de
Rock’n’roll dénichés dans la discothèque maternelle
(Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Bill Haley…) — il s’ouvre
très vite à des formes plus sophistiquées (Pink Floyd,
l’“album blanc” des Beatles) et à 13 ans, après avoir
réclamé à corps, à cris (et en vain !) un piano, obtient sa
première guitare, achetée au Carrefour du coin. Enfermé dans sa
chambre, aidé simplement d’une méthode rudimentaire, il passera des
heures à s’initier en autodidacte à l’instrument,
s’appliquant à reproduire d’oreille ses coups de cœur du
moment (de Bob Dylan à Julien Clerc en passant par Deep Purple et Bob
Marley…), puis rattrapé par un amour des mots et de la poésie
(Baudelaire, Rimbaud), à composer ses premières chansons, sous
l’influence conjointe de Charlélie Couture (“Poèmes
Rock”) et Serge Gainsbourg. Son bac en poche il s’inscrit en fac de
Philo, monte son premier groupe, Ici Londres, influencé par le rock post-punk
métissé de reggae venu d’Angleterre mais surtout découvre
très vite les grands maîtres du jazz (Armstrong, Bille Holiday puis
Charlie Parker, Miles Davis…) et décide de s’initier à
l’improvisation.

A 23 ans il fait le grand saut en montant à Paris avec dans l’idée
de s’inscrire au CIM pour devenir guitariste de jazz et faire de la
musique son métier. L’aventure tourne court, mais Repac se voit alors
proposé de concevoir l’habillage d’antenne de Radio France Lyon
et achète à cet effet ses premiers synthétiseurs et boîtes à
rythmes. C’est la révélation. Il relègue sa vieille guitare au
magasin des accessoires et tout en accumulant les petits boulots pour vivre
commence à concevoir de la musique à base de machines et de
séquenceurs. Au début des années 90 il élargit encore sa palette en
découvrant les potentialités créatrices de l’ordinateur et
bientôt du sampleur, instrument majeur à partir duquel, influencé par
Björk, le hip hop et la jungle, il pose progressivement les bases de son
propre univers, résolument hybride. En 1995, le comédien Jean-Michel
Noiret, séduit par ses propositions, l’embarque dans l’aventure
de son premier disque en lui proposant de réaliser les arrangements de ses
chansons. C’est à cette occasion qu’il fait la connaissance
à Amiens de Philippe TessierDuclos, ingénieur du son attitré des
disques Label Bleu, qui devient son ami et lui ouvre de nouveaux horizons.

Nicolas Repac se met alors à réaliser plusieurs remix pour des jeunes
groupes français de rock indé comme No One Is Innocent et surtout
rencontre le chanteur/auteur/compositeur Arthur H, alors en quête de nouveaux
sons et de nouveaux partenaires. Le coup de foudre est immédiat entre les
deux hommes, qui débouche bientôt sur la réalisation d’un
premier album en commun, “Trouble-fête”, inaugurant une
collaboration qui près d’un quart de siècle plus tard et pas moins
d’une demi-douzaine d’albums au compteur (parmi lesquels
“L’homme du monde”, qui remporte la Victoire de la musique du
meilleur disque pop/rock en 2008) demeure toujours aussi vivace et féconde.

Parallèlement Repac commence alors à envisager une carrière solo et
toujours grâce à Teissier-Duclos enregistre en 1997 pour Label Bleu-
Indigo “La Vile”, recueil de chansons urbaines à la fois sombres,
lyriques et violemment mélancoliques, qui lui permet de se produire sur
scène et d’obtenir le Prix de “meilleur espoir masculin”
au festival des Francofolies en 1999. Dans la continuité il multiplie les
expériences de producteur et arrangeur (Maurane, Alain Bashung) et en 2004
enregistre pour le tout jeune label No Format “Swing Swing”,
malicieuse et ludique divagation électro autour du jazz des années 30
toute en samples concassés, tourneries rythmiques hallucinées et
atmosphères sensuelles et rêveuses. La réussite du disque lui ouvre de
nouveaux horizons et notamment, toujours pour No Format, une collaboration avec
la chanteuse malienne Mamani Keita qui débouchera sur deux albums
(“Yelema” en 2006 et “Gagner l’argent
français” en 2011) mélangeant jazz, rock, dub, musique mandingue et
électro avec grâce et intelligence.

En 2007 Nicolas Repac renoue avec ses ambitions
d’auteur/compositeur/interprète en publiant “La grande
roue”, album aux atmosphères nocturnes et oniriques, qui tout en
semblant à première vue se référer au genre plus codifié de la
chanson française, s’inscrit en fait totalement dans la continuité
de son travail, en participant pleinement de son esthétique de
l’hybridation et du métissage généralisé. Dans la foulée
il inaugure un autre type de collaboration avec l’alter ego Arthur H en
publiant chez Naïve l’album “L’or noir”,
sélection de textes d’auteurs et poètes créoles (Césaire,
Glissant, Depestre), magistralement mis « en scène » et en
musique… Ce coup d’essai sera suivi en 2014 d’un autre
volume, “L’or d’Eros”, consacré cette fois à la
littérature et poésie érotiques.

En 2012, dans l’esprit et l’esthétique de “Swing
Swing”, il propose avec “Black box” une rêverie
rétro-futuriste autour du blues, revisitant l’âme et les formes de
cette musique matricielle à partir de documents travaillés/détournés
dans une perspective à la fois résolument moderniste et respectueuse des
traditions empruntées. Tout en poursuivant ses activités de producteur (il
approfondit notamment sa connaissance de la musique africaine en réalisant
coup sur coup des albums pour Abou Diara et Dobet Gnahoré) , il entame un
travail pour l’image (déjà amorcée en 2008 dans une
collaboration avec Michel Portal) en signant plusieurs partitions pour le
cinéma parmi lesquelles “21 nuits avec Pattie” des frères
Larieux en 2015, “Les enfants du 209 rue Saint-Maur, Paris 10e” de
Ruth Zilberman, et “Le poulain” de Mathieu Sapin en 2018.

Avec sa science polyphonique des samples savamment déconstruits et
recomposés, sa façon inimitable de pulser de tourneries rythmiques
subliminales des atmosphères sensuellement oniriques, son ouverture
d’esprit sans limites sur l’infini des traditions musicales qui
constituent aujourd’hui notre culture commune, Nicolas Repac est
incontestablement un artiste de son temps, branché sur les pulsations les
plus intimes d’une modernité en éternelle métamorphose.

Tracklist:
01. Space Mobylette (01:57)
02. Echo Système (01:14)
03. Ethnicolor (06:27)
04. Electrosapiens (03:32)

Nicolas Repac


Album