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2024 0-9 z y x w v u t s r q p o n m l k j i h g f e d c b a

Bertrand Burgalat - Toutes directions - J'aime pas sa voix (Instrumental) '2012

24bit
Toutes directions - J'aime pas sa voix (Instrumental)
ArtistBertrand Burgalat Related artists
Album name Toutes directions - J'aime pas sa voix (Instrumental)
Country
Date 2012
GenreElectronic
Play time 47:08 min
Format / Bitrate 24 BIT Stereo 1420 Kbps / 44.1 kHz
Media CD
Size 311; 551 MB
PriceDownload $4.95
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Tracks list

       Quand les autres petits garçons voulaient être pompier, footballeur
ou gynécologue, Bertrand Burgalat décidait de devenir Michel Magne ou
François de Roubaix... Hélas, les films d’aujourd’hui se
passent bien de B.O. de caractère, même s’il en a signé quelques
unes, pour son ex-égérie Valérie Lemercier ou pour My Little Princess
cette année. Alors il démarre son album nouveau par une pièce
instrumentale qui lui donne son nom. « Toutes Directions » a cette
légèreté plastique qui suggère le plan de coupe sur Bernard Blier.
Ensuite, BB fait chanteur. En se forçant un peu, sans doute, même si à
force, on devine qu’il y prend un certain plaisir, et que son organe
limité, avec sa gauche distinction, fait quand même l’affaire. Pour
façonner les histoires, il a convoqué un aréopage de donzelles,
Elisabeth Barillé, Barbara Carlotti, Hélène Pince, Alfreda Benge et
Marie Möör, qui lui tricotent des scénettes à sensibilité
féminine infusées dans la cyprine. Pour contrebalancer, quelques lascars
brodent un ou deux titres, dont Laurent Chalumeau qui ne s’est guère
foulé en livrant un « Survet’ vert et mauve » sans doute
piqué dans le vestiaire de Katerine. En 14 chansons, arrangées,
composées, produites par lui-même, et jouées également en autarcie
(en dehors des batteries et guitares, il fait tout à la main), BB propose une
traversée de son univers à la Tati, masquant le petit coté atone de son
parlé-chanté par une luxuriance de sonorités choisies. Franchement
funky sur le single à prétention clubesque « Bardot’s Dance »
ou le déjà cité « Survêt’ mauve », plus extatique sur
« Dubai My Love », simplement sensuel sur « Too Much », mais
toujours soucieux de raffinement et d’absence d’esbroufe.
C’est un festival de claviers vintage bien tempérés par une
maîtrise sereine de la mélodie qui fait mouche. Et l’élégance
est partout au menu d’un album hors du temps et par conséquent bien du
sien. Loin de The Voice. Tout près de The Music.

1.01 - Bertrand Burgalat - Toutes directions (Instrumental) (1:08)
1.02 - Bertrand Burgalat - Voyage sans retour (Instrumental) (3:21)
1.03 - Bertrand Burgalat - Double peine (Instrumental) (3:37)
1.04 - Bertrand Burgalat - Sentinelle mathématique (Instrumental) (3:01)
1.05 - Bertrand Burgalat - Très grand tourisme (Instrumental) (3:17)
1.06 - Bertrand Burgalat - Bardot's Dance (Instrumental) (3:21)
1.07 - Bertrand Burgalat - La rose de sang (Instrumental) (3:20)
1.08 - Bertrand Burgalat - Réveil en voiture (Instrumental) (1:31)
1.09 - Bertrand Burgalat - Dubai My Love (Instrumental) (3:25)
1.10 - Bertrand Burgalat - Berceuse (Instrumental) (4:19)
1.11 - Bertrand Burgalat - Survet' vert et mauve (Instrumental) (3:25)
1.12 - Bertrand Burgalat - Too Much (Instrumental) (3:19)
1.13 - Bertrand Burgalat - Bar Hemingway (Instrumental) (4:04)
1.14 - Bertrand Burgalat - Sous les colombes de granit (Instrumental) (4:02)
1.15 - Bertrand Burgalat - Tout me fait rire (Instrumental) (1:58)